« Le plus important dans une œuvre n’est pas ce que l’on voit, mais bien ce que l’on ressent ! »

 

L’art est présent autour de nous et en chacun de nous à l’état brut et sous différentes formes. Il est enfermé dans des univers de sensations et d’émotions qui nous entourent ou nous habitent. Nous captons et infiltrons ces dernières à des moments bien précis de notre existence.

 

Le rôle de l’artiste est  donc de décoder l’espace d’un instant le contenu de ces univers. Il doit ressentir et retranscrire leur contenu  en y apportant sa propre lecture. Il devient donc un récepteur d’émotions dont le seul objectif est de capter le moment présent, sa couleur, son odeur, son volume, son message et son sens…

 

L’artiste, tel un récepteur, donne donc matériellement naissance à ses sensations. Sa main, tel un outil incontrôlable, est guidée par l’intuition de l’instant. Il a ce sentiment bizarre de ne pas être maître de tous ses gestes. Parfois cela est d’une rapidité et d’une violence extrême. Doit ‘il s’adapter et contrôler ses émotions ?

 

Le résultat est mesuré au moment où l’œil du visiteur regarde l’œuvre et capte une émotion. Il arrive qu’il ne ressente pas la même émotion que l’artiste a souhaité initialement faire passer. Cela n’a aucune importance et c’est même souvent l’objectif attendu. L’important dans l’art c’est qu’une œuvre parle au plus grand nombre et qu’elle soit comprise et ressentie selon les codes émotifs et sensoriels propres à chaque individu.

 

La création artistique a cette capacité de capter et de restituer des émotions uniques et éphémères dans le temps et au plus grand nombre.

 

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