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L'alliance des éléments

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L’empreinte de l’eau pour mieux sculpter le papier de pierre… ou comment allier la force de la nature, ses contrastes, ses couleurs, sa capacité de sculpture aléatoire…? Le centre de cette nouvelle exploration de Frédéric COSPEREC est directement lié à une nouvelle technique artistique mixant : « Le papier de pierre comme support primaire, l’empreinte de l’eau et le souffle de l’air».

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Le support utilisé dans certaines œuvres est en effet en Papier de Pierre 100% minéral et très respectueux de l’environnement. Ce papier apporte un rendu et un touché extrêmement nouveau et inexploré. Il n’absorbe pas l’eau ce qui permet d’avoir un glissé et une durée de travail du support bien plus intéressante qu’avec un papier ou une toile conventionnelle.

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Le travail présenté est dans la continuité de l’alliance entre l’encre de Chine, l’eau et le souffle de l’air. A mi-chemin entre l’art figuratif et l’abstraction, la création se veut parfois photo-réaliste. Une place importante étant laissée à l’auto interprétation et à la création aléatoire.

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L’utilisation d’un support de fond blanc en Papier de Pierre comme couleur primaire permet d’explorer toutes les nuances des lavis de gris et de donner de la profondeur aux œuvres. La technique de « L’empreinte de l’eau » se combine parfaitement avec la projection de matière. Cela permet en effet d’avoir un rendu profond et puissant. Souvent la touche finale se fait à l’encre brute ce qui permet de donner plus de contraste.

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La matière est déposée ou projetée sur le support humide à l’aide de pinceaux, de pipettes de seringues ou d’aérographe. Ce mélange est ensuite soufflé et gratté en utilisant une brosse, une paille ou de l’air comprimé. La variabilité directionnelle et l’intensité du souffle permettent de diriger et de maîtriser le coté aléatoire de la création.

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La violence et la puissance du souffle, amène au dessin une délicatesse et une précision inattendue dans le rendu « végétal» et naturel. La main aidée de l’instrument sculpte et dompte la matière jusqu’à l’épuisement des nombreuses et délicates ramifications qui naissent petit à petit sous le souffle. On oscille alors entre une interprétation précise de l’image et des formes parfois plus abstraites.

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